21 septembre 2015,
au Brouhaha, 5860 DeLorimier
17h30 - Film de la Soirée
Il était une fois le Diable, -8
18h45 - François-Luc St-Gelais, monologuiste invité
19h00 - 70% enregistré devant public -
Daran, musicien de renommée
20h30 - VJ de la soirée -
VJ Maxime Sauriol
21h30 - encan douteux -
puis le dernier set du VJ invité
22h30 - Karaoke et clips jusqu'au bout de la nuit
Daran
Un gars que tout le monde connait. Sympathique et disponible, il va passer une deuxième soirée avec nous ce lundi qui vient. Je mets juste en dessous une partie du texte tiré de sa bio sur son site www.daran.ca.
Une guitare, une voix, un harmonica
« Le monde perdu
» est incontestablement l’album le plus accompli et le plus personnel
de la carrière de Daran. Celui qu’il voulait faire depuis 15 ans. « Les
maisons de disques ont toujours été frileuses avec un projet comme celui
là, mais comme aujourd’hui je n’ai plus vraiment à rendre de comptes
sur mes choix artistiques, je l’ai fait. Un album tout seul, entièrement
acoustique, guitare, voix et harmonica ». Un album dans la plus pure
tradition du folk Nord-Américain, sur des textes de MIOSSEC, Pierre-Yves LEBERT et MORAN.
Ce
continent qui l’a adopté, lui qui habite au Québec depuis maintenant
plusieurs années, regorge de ces chanteurs musiciens nourris de blues ou
de folk, témoins de leur temps qui ont écrit, et écrivent encore sur la
vie. Les bluesmen du Delta ou de Chicago chantaient les joies et les
souffrances, le travail, la famille et l’amour. Les folksingers leur ont
emprunté leur expression, leur démarche, des Montagnes des Appalaches
en passant par la Louisiane, du Texas à la Californie.
Ce disque est celui d’un enfant de cette génération, de celle des bluesman comme BIG BILL BRONZY, MUDDY WATERS, ROBERT JOHNSON et autre ELISABETH COTTEN, celle des folk singer comme PETE SEEGER, WOODIE GUTHRIE, de la CARTER FAMILY, berceau d’un certain JOHNNY CASH, sans oublier bien sûr les mythiques BOB DYLAN et BRUCE SPRINGSTEEN.
Le premier extrait, « Gens du voyage
», est une chanson émouvante, d’une sensibilité touchante, qui parle du
déplacement des populations et des conséquences sur leurs vies
quotidiennes.
Toujours à contre courant, Daran livre avec « Le monde perdu
» un album où tout est ramené à l’essentiel absolu. Les grandes
chansons n’ont pas besoin d’artifice, elles vivent par une voix, une
guitare et accessoirement ici, un harmonica. Et de grandes chansons, ce
disque en est rempli.
Album introspectif ponctué d’ombre et de lumière, « Le Monde Perdu » offre un voyage sur des thèmes qui sont chers à Daran : L’immigration (« L’exil »), les populations déplacées (« Gens du voyage »), les drames sociaux (« Le bal des poulets »), le tout dans une forme dépouillée qui place l’émotion et la sensibilité au tout premier plan.
Enregistré et réalisé à Montréal par Daran,
québécois d’adoption et artiste inclassable, « Le monde perdu » prouve
hors de tout doute qu’il est un des grands auteurs-compositeurs de sa
génération.
Daran est un grand témoin de son temps, et cet album n’est pas un retour aux sources du songwriting, il en est la continuité.
VJ Maxime Sauriol
Le seul de la bande qui est payé pour fouiller le web et ses raccoins. Maxime est de retour pour un autre lundi en entier aux commandes de notre aventure. Je vous mets juste en dessous le texte de bio qu'il nous a envoyé:De sa grande sœur qui le «forçait » à se prendre pour un New Kids On The Block dans des clips maison à ses études en cinéma et publicité, Maxime Sauriol baigne depuis toujours dans les vidéos. Aujourd’hui, il en consomme plus de 40 heures/semaine pour son travail ainsi que pour son propre plaisir. Il se décrit comme un spécialiste en vidéos YouTube.
Son set de VJ n’en sera pas un dans la plus pure essence de Douteux.org; de vidéoclips étranges à des pubs amusantes, en passant par des éléments d’archives et des casse-cous un peu trop fous, il promet un set des plus éclatés et écartés où tant la qualité que la déchéance de l’humanité se côtoieront. Alors, à vos bières, prêt… encaissez!
Il était une fois le Diable, -8
Découvert quelque part en 2003, Devil Story se veut le sommet de ce que
le douteux d’horreur et d’ambiance peut atteindre. Souvent, quand je termine un long métrage
résolument douteux, j’aime m’imaginer toute l’équipe savourer leur produit dans
une salle de cinéma privée, bouteilles de champagne et autres gudulles au
devant pour fêter ça gaiement. Après
avoir réécouté tantôt la bête, je suis pas mal sûr qu’il reste des bouteilles
de champagne non débouchées dans une salle de cinéma prétenduement hantée quelque
part en France.
Bernard Launois, le réalisateur du film, avait fait ses armes avec des
films tel que : Lâchez les chiennes (1972), Les dépravés du plaisir (1975), Les machines à sous (1976), Touch' pas à mon biniou (1980), Sacrés gendarmes (1980), pour terminer avec Il était une fois
le diable - Devil Story
(1985). Depuis, plus rien. Et on va vite comprendre pourquoi.
Devil Story, c’est long. C’est
très très long. C’est très très très
très très long. Même si ça ne fait que
72 minutes, ce long métrage est dans les plus très très très très long métrage
que vous aurez croisé dans votre vie.
S’il vous plait, prenez bien en note ce qui suit : ça ne va pas
s’améliorer. À n’importe quel moment du
film, si vous avez envi de baisser les bras, dites vous que ça ne va pas
s’améliorer. Si la redondance
inexplicable et à jamais inégalée vous tombe sur les nerfs à un point ou ça
fait presque mal, redonnez vous du courage entre vous en vous disant que ça ne
va pas s’améliorer. Ça ne va jamais
s’améliorer et c’est là que le doute se cache…Car, en étant conscient que ça ne
va jamais s’améliorer, on en vient à atteindre une zone sensible dans notre
tête; un endroit ou la raison et le doute, par force de redondance et de perte
de temps, s’entremêlent pour créer une euphorie totale.
Et peu de films peuvent se vanter de nous permettre d’atteindre un rire
d’une telle pureté par ce chemin qu’est la plus platte platitude. Dans cette bouillie informe, dépourvue de
commencement, de milieu ou de fin, vous allez voir un cheval, un vieux monsieur
qui essais de tirer dedans à coup de chevrotine aux aurores…est-ce une
métaphore? Personne ne le sait. Vous allez voir une momie, une héroïne, un
zombie mal léché qui trimbale avec lui une trame sonore de trois mesures, une
vieille sorcière, des naufrageurs, la maquette du bateau qui sort de la
falaise, le chat noir, l’utilisation de clichés gros comme m-n-p-n-s. On va même parler de Napoléon.
Les
sorties sont par ou vous êtes entrés; le film d’horreur qui suit vous hantera
pour toujours.
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