vendredi 18 septembre 2015

21 septembre - VJ Sauriol; Daran à 70%

21 septembre 2015,

                  au Brouhaha, 5860 DeLorimier

17h30 - Film de la Soirée
         Il était une fois le      Diable, -8

18h45 - François-Luc St-Gelais,  monologuiste invité

19h00 - 70% enregistré devant public -
        Daran, musicien de renommée

20h30 - VJ de la soirée -
        VJ Maxime Sauriol

21h30 - encan douteux -
         puis le dernier set du VJ invité

22h30 - Karaoke et clips jusqu'au bout de la nuit

  
Daran


Un gars que tout le monde connait.  Sympathique et disponible, il va passer une deuxième soirée avec nous ce lundi qui vient.  Je mets juste en dessous une partie du texte tiré de sa bio sur son site www.daran.ca.
Une guitare, une voix, un harmonica
« Le monde perdu » est incontestablement l’album le plus accompli et le plus personnel de la carrière de Daran. Celui qu’il voulait faire depuis 15 ans. « Les maisons de disques ont toujours été frileuses avec un projet comme celui là, mais comme aujourd’hui je n’ai plus vraiment à rendre de comptes sur mes choix artistiques, je l’ai fait. Un album tout seul, entièrement acoustique, guitare, voix et harmonica ». Un album dans la plus pure tradition du folk Nord-Américain, sur des textes de MIOSSEC, Pierre-Yves LEBERT et MORAN.

Ce continent qui l’a adopté, lui qui habite au Québec depuis maintenant plusieurs années, regorge de ces chanteurs musiciens nourris de blues ou de folk, témoins de leur temps qui ont écrit, et écrivent encore sur la vie. Les bluesmen du Delta ou de Chicago chantaient les joies et les souffrances, le travail, la famille et l’amour. Les folksingers leur ont emprunté leur expression, leur démarche, des Montagnes des Appalaches en passant par la Louisiane, du Texas à la Californie.
Ce disque est celui d’un enfant de cette génération, de celle des bluesman comme BIG BILL BRONZY, MUDDY WATERS, ROBERT JOHNSON et autre ELISABETH COTTEN, celle des folk singer comme PETE SEEGER, WOODIE GUTHRIE, de la CARTER FAMILY, berceau d’un certain JOHNNY CASH, sans oublier bien sûr les mythiques BOB DYLAN et BRUCE SPRINGSTEEN.
Le premier extrait, « Gens du voyage », est une chanson émouvante, d’une sensibilité touchante, qui parle du déplacement des populations et des conséquences sur leurs vies quotidiennes.
Toujours à contre courant, Daran livre avec « Le monde perdu » un album où tout est ramené à l’essentiel absolu. Les grandes chansons n’ont pas besoin d’artifice, elles vivent par une voix, une guitare et accessoirement ici, un harmonica. Et de grandes chansons, ce disque en est rempli.
Album introspectif ponctué d’ombre et de lumière, « Le Monde Perdu » offre un voyage sur des thèmes qui sont chers à Daran : L’immigration (« L’exil »), les populations déplacées (« Gens du voyage »), les drames sociaux (« Le bal des poulets »), le tout dans une forme dépouillée qui place l’émotion et la sensibilité au tout premier plan.
Enregistré et réalisé à Montréal par Daran, québécois d’adoption et artiste inclassable, « Le monde perdu » prouve hors de tout doute qu’il est un des grands auteurs-compositeurs de sa génération.
Daran est un grand témoin de son temps, et cet album n’est pas un retour aux sources du songwriting, il en est la continuité.


VJ Maxime Sauriol

Le seul de la bande qui est payé pour fouiller le web et ses raccoins.  Maxime est de retour pour un autre lundi en entier aux commandes de notre aventure.  Je vous mets juste en dessous le texte de bio qu'il nous a envoyé:
 
De sa grande sœur qui le «forçait » à se prendre pour un New Kids On The Block dans des clips maison à ses études en cinéma et publicité, Maxime Sauriol baigne depuis toujours dans les vidéos. Aujourd’hui, il en consomme plus de 40 heures/semaine pour son travail ainsi que pour son propre plaisir. Il se décrit comme un spécialiste en vidéos YouTube.
Son set de VJ n’en sera pas un dans la plus pure essence de Douteux.org; de vidéoclips étranges à des pubs amusantes, en passant par des éléments d’archives et des casse-cous un peu trop fous, il promet un set des plus éclatés et écartés où tant la qualité que la déchéance de l’humanité se côtoieront. Alors, à vos bières, prêt… encaissez!



Il était une fois le Diable, -8



Découvert quelque part en 2003, Devil Story se veut le sommet de ce que le douteux d’horreur et d’ambiance peut atteindre.  Souvent, quand je termine un long métrage résolument douteux, j’aime m’imaginer toute l’équipe savourer leur produit dans une salle de cinéma privée, bouteilles de champagne et autres gudulles au devant pour fêter ça gaiement.  Après avoir réécouté tantôt la bête, je suis pas mal sûr qu’il reste des bouteilles de champagne non débouchées dans une salle de cinéma prétenduement hantée quelque part en France. 
Bernard Launois, le réalisateur du film, avait fait ses armes avec des films tel que : Lâchez les chiennes (1972), Les dépravés du plaisir (1975), Les machines à sous (1976), Touch' pas à mon biniou (1980), Sacrés gendarmes (1980), pour terminer avec Il était une fois le diable - Devil Story (1985).   Depuis, plus rien.  Et on va vite comprendre pourquoi.

Devil Story, c’est long.  C’est très très long.  C’est très très très très très long.  Même si ça ne fait que 72 minutes, ce long métrage est dans les plus très très très très long métrage que vous aurez croisé dans votre vie.  S’il vous plait, prenez bien en note ce qui suit : ça ne va pas s’améliorer.  À n’importe quel moment du film, si vous avez envi de baisser les bras, dites vous que ça ne va pas s’améliorer.  Si la redondance inexplicable et à jamais inégalée vous tombe sur les nerfs à un point ou ça fait presque mal, redonnez vous du courage entre vous en vous disant que ça ne va pas s’améliorer.  Ça ne va jamais s’améliorer et c’est là que le doute se cache…Car, en étant conscient que ça ne va jamais s’améliorer, on en vient à atteindre une zone sensible dans notre tête; un endroit ou la raison et le doute, par force de redondance et de perte de temps, s’entremêlent pour créer une euphorie totale. 
Et peu de films peuvent se vanter de nous permettre d’atteindre un rire d’une telle pureté par ce chemin qu’est la plus platte platitude.  Dans cette bouillie informe, dépourvue de commencement, de milieu ou de fin, vous allez voir un cheval, un vieux monsieur qui essais de tirer dedans à coup de chevrotine aux aurores…est-ce une métaphore?  Personne ne le sait.  Vous allez voir une momie, une héroïne, un zombie mal léché qui trimbale avec lui une trame sonore de trois mesures, une vieille sorcière, des naufrageurs, la maquette du bateau qui sort de la falaise, le chat noir, l’utilisation de clichés gros comme m-n-p-n-s.  On va même parler de Napoléon. 
Les sorties sont par ou vous êtes entrés; le film d’horreur qui suit vous hantera pour toujours.



"Un univers où la violence règne…"



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