29 Février - Sébastien Ouellette à 70%; VJ Stéphane P - Film: Jours d'Enfer, vf de Days of Hell

enregistré au Brouhaha, 5860 DeLorimier 

 

18h15 - Monologuiste invité - 

18h30 - 70% enregistré devant public - Sébastien Ouellette

19h30 - VJ de la soirée - Stéphane P.

21h30 - Encan, film de la soirée - Jours d'enfer, version française de Days of Hell

 

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Sébastien Ouellette

Mon travail en art est intimement lié à mon parcours en anthropologie. À travers mes oeuvres, j'explore la nature humaine, tant sur le plan biologique que philosophique. Je questionne cette condition, ses déterminations et ses possibles face aux enjeux qui occupent les sociétés. Curieux de nature, je puise dans divers domaines l'inspiration pour mes oeuvres, depuis l'actualité et la science jusqu'à l'univers des mythes et croyances. Par l'entremise des
images, je cherche à synthétiser les savoirs, car pour moi l'art est autant outil d'apprentissage que de transmission.
Tout comme mes intérêts disciplinaires, ma pratique artistique est diversifiée. J'ai toujours mené plusieurs productions en parallèle, avec des médiums et des techniques variés.
 
Actuellement, mon travail se concentre en sculpture. Une part importante de mes réalisations sont en lien avec les concours et événements auxquels je participe, ici et à l'étranger. Avec la neige et avec d'autres matières, je réalise devant public des oeuvres monumentales éphémères. Je crée aussi de plus en plus d’oeuvres permanentes, grâce au travail des métaux qui a pris une place grandissante au niveau de ma production. Dans un cas comme dans l'autre, j'affectionne la possibilité d'intervenir dans l'espace public et d’interagir avec les gens par l'entremise de l'art. Je poursuis également une production en peinture qui explore les thèmes qui me sont chers, notamment les questions relatives à l'évolution physique et comportementale de l'être humain.

Natif d'une région nordique marquée par une tradition ouvrière, ce n'est pas un hasard si les
métaux, le bois et la neige sont mes matériaux de prédilection. C'est en exerçant différents
métiers dans les ateliers de fabrication que j'ai développé mon approche particulière à l'art,
qui s'appuie sur les techniques d'assemblage industrielles et l'esthétique brute des matériaux de construction. Je cherche à inscrire la figure humaine dans cette matière, de façon à l'anthropomorphiser et ainsi accomplir une fusion symbolique entre l'humain et le produit de sa culture matérielle.

VJ Stéphane P

  Stéphane P. a passé sa vie dans les livres jusqu'à plus soif et jusqu'à avoir passer beaucoup trop de temps sur les banc d'école. Il est arrivé à douteux à l'automne 2011 alors que l'organisation se dotait de la première web-télé 24h/24 au Canada. Il s'est rapidement mis à gérer la programmation et le developpement de douteux.tv en plus d'animer une des émissions les plus populaires. Ensuite, il a  participer à la création des CALICC pour douteux.org et s'est mis à organiser les différentes éditions. Il vaque maintenant à plein d'autres activités, mais ne manquera jamais une occasion de revenir parmi douteux.org pour vous présenter ces clips favoris.

Février chanceux!  5 lundis en février, on sort les classiques des visionnements Douteux  

 

Jours d'enfer, vf de Days of Hell

Année: 1986
cote: -9,12
Infos: Italie, guerilla à rabais. Voyez Conrad Nichols et son ami clone du chanteur des Bee-Gees faire le coup du Cambodge et toutes sortes d’autres stratégies insipides à des tamouls franchement trop cons. Il faut voir ce film, c'est trop régulièrement impossible et drôle… Un autre des premiers douteux que nous avons jadis loué. Quelque part en 1996, au Super Choix 24 heures de VD. On était près cependant cette fois là, on savait ce que l’on cherchait. Et, dans tous les aspects, on le trouva, WOW. Résultat du runaway production américain, crosse financière utilisée surtout par les USA pour contre-attaquer les quotas de films exportables/importables, Days of l’enfer, jours of hell, est un amalgame de tout ce qui peut faire mal à un amateur de cinéma.
Séquences d’actions vaines, acting abysmal, scénario scène par scène, WOW.
Bien que l’on doivent affronter quelques 15 minutes de dialogues infectes situant l’action en début de film, on peut quand même surprendre Conrad Nichols, dans le rôle du Capitaine Williams, lors d’une séquence d’entrainement facultative, dans son apparat de quasi bédaine pour rien qui a fait sa renommée auprès des vrais amateurs du domaine douteux.
Donc, accrochez-vous, vous êtes près de subir un des 5 moins bon film que j’aie vu de toute ma vie, et la liste de l’Encyclopédie contient plus de 1000 films. Si on fait de la mathématique rapide, I giorni dell inferno est plus douteux que 0,05 % des films que l’on s’est arrangé pour croiser dans le but d’y trouver du douteux.
Pour les plus intimes au mouvement, remarquez la dame qui va mourir vers la fin, remarquez sa litanie incessante qui mène immanquablement au rire, un râle de moribond comique aux larmes…Du rarement vu ça.